Il y a quelques jours est sortie le « serment » que doit prêter le nouveau docteur à sa soutenance. Quoi que l’on pense de l’intérêt du serment, – donner un air solennel à l’évènement, faire couler une larmichette aux parents, ou au contraire un élément complètement superflu, une gloriole superfétatoire et ridicule –, il fait réagir. Personnellement, je le trouve mal construit (trop de virgules, quand va-t-on respirer ?!) et un peu limité dans les ambitions. Je propose un serment complémentaire, permettant de dépasser la seule valeur d’intégrité scientifique.

Je m’efforcerai de mettre à profit mes compétences au service du bien commun, à l’unité et la diversité du genre humain et à la paix. Au sein de mes activités, j’agirai avec rigueur, intégrité, excellence, curiosité et humilité. Je chercherai à être juste dans ma pratique, en pensant aux générations présentes et futures.

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